Un de mes professeurs de théologie m'a demandé lors d'un examen oral: "Dieu veut-il que tous soient sauvés? Ou Dieu veut-il que quelques-uns seulement soient sauvés et les autres damnés." J'ai répondu spontanément: "Dieu veut que tous soit sauvés." Il continua: "La Bible enseigne-t-elle cela?" Je répondis: "Je crois que oui." Il persista: "Où donc est-ce écrit?"
Alors je lui ai rappelé la promesse de salut faite à Adam et Ève. Comme Adam et Ève représentent toute l'humanité, cette promesse s'adresse à l'ensemble des hommes et des femmes. Et Dieu promet ce que Dieu veut. Donc, Dieu veut le salut de tous. Mon prof me répondit: "Il existe une réponse une réponse encore plus claire."
Alors je lui ai rappelé qu'en Abraham toutes les nations avaient été bénies. Puisque toutes les nations incluent tous les peuples, ce sont tous les peuples qui sont bénis par Dieu. Donc, Dieu veut le salut de tous. Mon prof me répondit: "Il existe une réponse encore plus claire."
Alors je lui ai décrit l'évolution de la pensée chez les prophètes qui, au fil des siècles, ont développé une perspective universaliste de leur compréhnension de Dieu, au point où le prophète Isaïe voyait en Israël le peuple choisi par Dieu pour être le moyen de conversion et de salut de tous les peuples. Mon prof me répondit: "Il existe une réponse encore plus claire."
Alors je lui rappelai les paroles du Christ le soir avant de mourir, alors qu'il prononça une bénédiction sur la coupe, annonçant que dans sa mort serait scellée une nouvelle alliance pour le pardon des péchés 'de la multitude', qui est une expression sémitique pour désigner tout le monde. Donc la mort de Jésus était en faveur de tous. Donc Dieu veut que tous soient sauvés. Mon prof me répondit: "Il existe une réponse encore plus claire."
Alors je lui rappelai les paroles du Christ le soir avant de mourir, alors qu'il prononça une bénédiction sur la coupe, annonçant que dans sa mort serait scellée une nouvelle alliance pour le pardon des péchés 'de la multitude', qui est une expression sémitique pour désigner tout le monde. Donc la mort de Jésus était en faveur de tous. Donc Dieu veut que tous soient sauvés. Mon prof me répondit: "Il existe une réponse encore plus claire."
Enfin, j'avouai que j'étais vaincu. Je ne connaissais pas la réponse désirée et je la lui demandai. Et il me montra le texte que nous proclamons en ce dimanche, I Timothée 2,3: "Dieu, notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité." Et je me suis mis d'accord avec lui: il ne pouvait y avoir de réponse plus claire que celle-là!
La damnation ne fait pas partie du plan de Dieu, ni l'enfer. L'enfer est une création humaine, la conséquence du refus d'accueillir le plan de Dieu sur soi. Nous commençons à créer des enfers autour de nous lorsque nous nous détournons de Dieu, lorsque nous nous refermons sur nous-mêmes dans notre orgueil et notre égoïsme. Nous nous préparons un enfer éternel lorsque nous choisissons ce repli sur soi, ce refus de l'amour, comme notre façon ultime d'exister. Et cet éternité d'enfer n'est rien d'autre qu'une solitude sans fin, une aliénation éternelle.
Telle n'est pas la volonté de Dieu pour nous. Telle n'est pas la volonté de Dieu pour aucun être humain. Et ce n'est pas ce que nous désirons pour nous-mêmes. Ouvrons-nous donc dès maintenant à la volonté de Dieu, aujourd'hui, demain et pour toujours. Car Dieu ne veut rien de moins que le bonheur de chacun, de chacune de ses enfants, maintenant et pour l'éternité.
Si je comprends la logique, il n'y a pas de purgatoire non plus. Parce que le purgatoire n'est pas inscrit dans la Bible et est tout comme les indulgences une ''Patente'' humaine. Pourquoi alors, nos évêques, cardinaux et même nos papes nous offrent-ils des indulgences inventés par l'homme? Pour être sauvé? Maintenant je comprends que l'amour de Dieu est conditionnel? Il y a quelque chose dans ma théologie qui cloche?
RépondreEffacerGilles, tu devrais aller lire les numéros 45-49 de la lettre de Benoît XVI sur l'espérance, intitulée Spe Salvi... il explique bien la question du purgatoire comme espace non de punition mais de cheminement ultime vers la gloire de Dieu.
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