dimanche 31 janvier 2021

Confinement et Évangile - Jour 22, 31 janvier (Quatrième dimanche du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » (Marc 1, 27)

Dès le début de son évangile, Marc souligne la puissance de la parole de Jésus. Son enseignement impressionne les gens et les dynamise. Ses paroles peuvent expulser les esprits mauvais et guérir les malades. Sans le dire, Marc passe un message à ses lecteurs et lectrices : « Le texte que vous lisez – mon évangile – est aussi Parole de Dieu, et peut agir avec la même puissance dans vos vies! »

Je suis habitué à entendre les textes de la Bible lors de la messe le dimanche et même la semaine. Ces textes m’encouragent souvent, m’interpellent parfois à changer quelque chose dans ma vie, m’éclairent et me consolent. Ce confinement me donne l’occasion de m’ouvrir encore davantage à la puissance d’une Parole qui guérit, transforme et fait vivre.

Abba, Père, tu as envoyé ta Parole vivante dans le monde, ton fils Jésus.  En lisant la Bible, en méditant ces textes, en priant avec eux, ta Parole prend racine en moi et me fait revivre. Donne-moi de fréquenter ta Parole avec toujours plus d'assiduité et de générosité. Qu’elle devienne de plus en plus ma demeure habituelle, ma source de vie, la lumière sur mes pas.

Amen.

(Note : Deux sites web catholiques de chez nous peuvent nous à approfondir les textes bibliques : https://www.socabi.org/ et http://www.interbible.org/ . Je vous invite à les visiter et explorer la grande variété et la richesse des ressources qu’ils proposent.)

samedi 30 janvier 2021

Confinement et Évangile - Jour 21, 20 janvier (samedi de la troisième semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 

Jésus dit à ses disciples : « Pourquoi êtes-vous si craintifs? N’avez-vous pas encore la foi? » (Marc 4, 40)


Après les paraboles vient le récit de la traversée du lac. Jésus et ses disciples se retrouvent dans une barque au milieu d’une tempête. Les disciples craignent pour leur vie alors que Jésus, épuisé, dort dans le bateau. Ils l’appellent au secours. Se réveillant, il calme le vent et la mer. Les disciples sont étonnés, épeurés devant la puissance de leur maître. Marc souligne qu’ils n’ont pas encore saisi l’identité Jésus ni appris à mettre leur confiance en lui. Ce n’est qu’après la résurrection qu’ils comprendront et croiront.

Ce confinement ressemble à une grande tempête qui s’est abattue sur le monde. J’implore le Seigneur d’intervenir, mais il semble dormir. Pourquoi ne se lève-t-il pas, pourquoi n’intervient-il pas pour faire disparaître cette maladie? Je pourrais m’épuiser à questionner Dieu… mais peut-être devrais-je aussi me questionner moi-même. Pourquoi n’ai-je pas confiance? Les disciples ne savaient pas qui était Jésus, mais moi je le sais : il est le Fils de Dieu, vainqueur de la mort, mon Sauveur et mon Seigneur.

Abba, Père, je fais mienne la prière de l’homme qui demandait à Jésus de guérir son fils : « Oui, je crois; Mais viens en aide à mon manque de foi! » Devant les bouleversements que cause la pandémie, je me sens fragile et impuissant. Mais ton Fils Jésus est avec moi, tout près. Envoie ton Esprit calmer la tempête qui rage en moi et apaiser mon cœur.

Amen.

vendredi 29 janvier 2021

Confinement et Évangile - Jour 20, 29 janvier (vendredi de la troisième semaine du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Le règne de Dieu est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères. (Marc 4, 31-32)

Marc poursuit son récit en nous présentant d’autres paraboles du Royaume. Celle-ci s’inscrit dans la thématique du « secret » typique dans cet Évangile. Le Royaume semble grandir à partir d’origines très humbles : un geste privé, une parole partagée, une prière toute simple… mais, contre toute attente, il se développe et s’épanouit et porte une abondance de fruit.

Ce confinement m’oblige à reconnaître ma faiblesse et même mon impuissance. Que puis-je faire dans ma solitude pour tendre la main, aider l’autre, donner de l’espoir ou faire jaillir la lumière? Très peu, me semble-t-il. Et pourtant, ce petit peu, confié au Seigneur, peut porter des fruits remarquables, au-delà de mes attentes. Ce n’est qu’au ciel que je connaîtrai tout le bien que mes petits gestes auront pu faire.

Abba, Père, donne-moi de croire que ma pauvreté peut être source de vie pour d’autres, malgré les apparences. Ouvre-moi aux mystères de ton Royaume qui grandit silencieusement mais constamment dans ce monde. Apprends-moi à semer mes petites semences avec confiance, sachant que tu les feras fructifier de manière surprenante pour moi et pour les autres.

Amen.


jeudi 28 janvier 2021

Confinement et Évangile - Jour 19, 28 janvier (mémoire de saint Thomas d'Aquin)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Jésus disait à la foule : « La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. » (Marc 4, 24)

Aujourd’hui, lorsqu’on achète 500 grammes de café moulu, on est certain d’avoir exactement 500 grammes. De telles mesures standardisées n’existaient pas à l’époque de Jésus. Un marchand malhonnête pouvait se tailler des mesures plus restreintes et s’en servir afin d’augmenter ses profits. Jésus invite ses disciples à se servir plutôt de mesures amples, leur promettant que leur plus grande générosité entraînera un retour encore plus généreux, bien au-delà de leurs espérances.

On dirait que le confinement me porte à « réduire ma mesure », à être un peu plus égoïste, un peu moins généreux. Serait-ce un résultat de l’anxiété? De la fatigue? D’un état légèrement dépressif? D’un repli sur moi? Peut-être un peu de tout cela. Jésus m’invite à lutter contre cette tendance. Il veut que, même au cœur du confinement, je vive pleinement, je me donne librement.

Abba, Père, libère-moi des tendances mortifères qui peuvent me guetter durant cette période de confinement. Rends-moi encore plus attentif aux autres, plus porté au service, plus enclin au don. Que ton amour m’entraîne dans un mouvement qui me décentre de moi-même en m’ouvrant aux autres.

Amen.

mercredi 27 janvier 2021

Confinement et Évangile -- Jour 18, 27 janvier (mercredi de la troisième semaine du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende! » (Marc 4, 9)

Dans son quatrième chapitre, l’évangéliste Marc nous présente les premières paraboles de Jésus. Par ces histoires, Jésus veut initier ses disciples au Royaume qui vient et les ouvrir à la présence active de Dieu dans le monde. Mais elles ne sont pas évidentes : les disciples doivent s’investir dans ces récits et chercher à les comprendre comme de l’intérieur. Autrement, elles entrent par une oreille et sortent par l’autre.

Se pourrait-il que ce confinement soit une sorte de grande parabole? Non pas que Dieu nous l’imposerait pour nous enseigner de quoi. Mais peut-être y a-t-il un sens à découvrir dans ce que nous devons vivre. Je serais alors appelé à ouvrir mes oreilles, mes yeux et mon cœur pour comprendre cet événement en profondeur et saisir ce que Dieu essaie de nous dire à travers lui. Si je ne fais pas cet effort, le confinement passera dans ma vie sans que j’aie appris grand-chose.

Abba, Père, je crois que tu me parles dans les événements de tous les jours. À plus forte raison, tu dois chercher à me dire quelque chose à travers cette pandémie. Ouvre mes oreilles pour que j’entende! Ouvre mes yeux pour que je voie! Ouvre mon cœur pour que j’accueille ton Esprit. Il me donnera la sagesse pour comprendre cette parabole vivante.

Amen.


mardi 26 janvier 2021

Confinement et Évangile -- Jour 17, 26 janvier (mémoire des saints Tite et Timothée)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


« Qui est ma mère? qui sont mes frères? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, Jésus dit : « Voici ma mère et mes frères. » (Marc 3, 33-34)

Les relations familiales étaient très valorisées dans la culture de Jésus — sacro-saintes, pourrait-on dire. Pourtant, Jésus les relativise. Il affirme que la relation qu’on entretient avec Dieu est encore plus importante. Ce faisant, il annonce que ses disciples forment, pour lui, sa vraie famille d’appartenance. Le regard qu’il porte sur eux en disant qu’ils sont pour lui mère, frères et sœurs a dû être plein de tendresse et de chaleur.

Jésus pose ce même regard sur moi. Il ne veut pas être seulement mon Seigneur et mon Sauveur, il veut être mon frère, mon ami intime. Il vient me rejoindre dans la solitude de mon confinement pour m’y tenir compagnie. Jésus m’invite à me tourner avec lui vers Dieu pour découvrir un Père plein de compassion qui veut réunir tous ses enfants dans une grande famille aimante et chaleureuse.

Abba, Père, en Jésus tu m’as donné une famille de frères et de sœurs. Ce qui nous unit, c’est notre désir de comprendre et de faire ta volonté ici sur la terre, comme elle se réalise dans les cieux. Enseigne-nous à partager notre pain substantiel avec les plus petits d’entre les tiens. Apprends-nous à nous pardonner mutuellement comme tu nous pardonnes. Garde-nous unis dans ton amour, malgré le confinement.

Amen.


lundi 25 janvier 2021

Confinement et Évangile -- Jour 16, 25 janvier (Fête de la conversion de saint Paul)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Marc 16, 15)

Saint Paul n’était pas là le jour où le Christ ressuscité confia cette mission à ses Apôtres. Mais un jour, sur le chemin de Damas, le même Jésus l’a rencontré, s’est révélé à lui et l’a associé à cette mission. Aujourd’hui, l’Église se rappelle ce tournant dans la vie de celui qui deviendrait « l’Apôtre des Nations ».

Le confinement que je vis pourrait bien être un « chemin de Damas » pour moi. Il pourrait me transformer en m’ouvrant les yeux à l’essentiel. Je m’étais trop endormi dans de vieilles habitudes. Le confinement m’ébranle, il me jette par terre… alors que la voix de Dieu me réveille à ma mission. Je pourrais en sortir avec de nouvelles priorités, de nouvelles convictions sur le chemin à suivre dans ma vie personnelle, dans l’Église, dans la société.

Abba, Père, je te bénis pour le chemin de Damas : celui de Paul il y a deux mille ans, celui que je traverse présentement. Fais-moi entendre ta voix et voir ta lumière, afin que je sorte transformé et grandi par cette expérience du confinement. Renouvelle mon espérance pour que j’aille vers les autres avec les Apôtres et avec saint Paul leur proclamer ton Évangile.

Amen.

dimanche 24 janvier 2021

Confinement et Évangile -- Jour 15, 24 janvier (3e dimanche du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Après l’arrestation de Jean le Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu; (Marc 1, 14)

Aujourd’hui dans l’Église catholique, c’est le « Dimanche de la Parole ». J’aime bien la réflexion du pape François ce matin. Il souligne une différence particulière entre Jean le Baptiste et Jésus : alors que Jean prêchait au désert, Jésus prêche dans les villages de la Galilée. Les gens devaient se déplacer pour aller écouter Jean, alors que Jésus se déplace pour aller à leur rencontre. Il se rend dans leurs maisons, auprès de leurs lieux de travail, dans leurs synagogues et sur leurs places publiques. Il révèle ainsi un Dieu qui veut se faire proche de nous.

Encore aujourd’hui, Jésus vient vers moi. Grâce à la Sainte Écriture, je peux l’accueillir dans ma demeure, l’écouter et converser avec lui dans la prière. Grâce à son Esprit, il vient habiter mon cœur. Même dans ce confinement, Jésus veut se rapprocher de moi pour me consoler, m’éclairer et me donner son courage. Je n’ai qu’à ouvrir le Livre et lire.

Abba, Père, je te bénis, car en Jésus tu t’es fait proche de nous. Ta Parole vivante nous rejoint là où nous sommes. Aide-nous à l’accueillir, à la méditer, à nous laisser transformer par elle. Fais de nous des messagers de ta Bonne Nouvelle pour tant d’hommes et de femmes qui peinent en ces temps difficiles. Que ce Dimanche de la Parole rayonne sur toute l’année 2021 afin que, malgré tout, elle soit une année de grâce.

Amen.

samedi 23 janvier 2021

Confinement et Évangile -- Jour 14, 23 janvier (samedi de la deuxième semaine du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » (Marc 3, 21)

« Les gens de chez lui, » ce sont des membres de la famille élargie de Jésus et de son village. De quoi ont-ils appris qui cause leur réaction? Ils sont conscients de sa popularité fulgurante, mais aussi du radicalisme de son enseignement et de ses controverses avec les chefs religieux. Leur propre réputation est en jeu. Ils ne le comprennent pas du tout. Ils tentent donc de le ramener au village natal, de force s’il le faut. Pauvre Jésus! Il rencontre de l’opposition de toute part, même des siens.

Comme je suis chanceux d’appartenir à une famille qui m’aime et m’appuie. Ce n’est pas tout le monde qui connaît cette chance. Les tensions qu’entraîne le confinement peut contribuer à envenimer des relations déjà fragiles. Le sentiment de ne pas être compris et d’être rejeté par nos proches peut alors grandir et nous plonger dans une solitude encore plus grande. Où Jésus trouvait-il la force d’endurer un tel rejet? Dans sa relation avec le Père.

Abba, Père, je te rends grâce pour ma famille et mes amis. Ils sont une vraie bénédiction pour moi en ce temps de confinement. Mais je pense à ces nombreuses personnes qui se retrouvent encore plus isolées à cause des ruptures relationnelles provoquées par le confinement. Je te les présente pour que tu les consoles, les éclaires et leur donnes espérance, même dans leur solitude.

Amen.

vendredi 22 janvier 2021

Confinement et Évangile - Jour 13, 22 janvier (vendredi de la 2e semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 

En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle avec le pouvoir d’expulser les démons. (Marc 3, 13-15)

La montagne, dans l’évangile de Marc, c’est le lieu de la révélation, de la proximité de Dieu. Jésus appelle les Douze auprès de lui sur cette montagne. Ce petit groupe, noyau duquel grandira l’Église, est introduit par Jésus dans l’intimité divine. Il les institue de façon stable « pour qu’ils soient avec lui ». Cette relation s’ouvre, dans un deuxième temps, sur la mission de proclamer son message et de faire du bien aux autres.

Ce confinement peut-il devenir pour moi une montagne où Dieu veut me rencontrer, un espace retiré du monde, difficile à habiter, mais qui transpire le divin? Ce confinement pourrait-il devenir pour moi le temps de découvrir plus profondément ce que veut dire « être avec Jésus »? Il m’appelle à partager l’espérance qui m’habite et à expulser les démons de l’anxiété, du découragement et de l’indifférence.

Abba, Père, ce n’est pas évident d’escalader cette montagne du confinement. J’aimerais mieux rester dans la plaine, où l’on avance facilement dans des paysages reposants. Mais cette montagne, c’est le lieu de la rencontre, de l’intimité et de la mission. Fais-moi reconnaître ta présence, fais-moi entendre ta voix, donne-moi de marcher avec les Douze dans les pas de Jésus.

Amen.

jeudi 21 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 12, 21 janvier (mémoire de sainte Agnès)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Jésus se retira avec ses disciples près de la mer. Une grande multitude de gens, venus de la Galilée, suivirent Jésus. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. (Marc 3, 7-8)

L’expression « suivre Jésus » pourrait se traduire « devenir ses disciples ». Marc souligne que ces nombreux disciples viennent de diverses régions du Moyen-Orient, autant païennes que juives. C’est dire l’impact de la parole et de l’action de Jésus sur les gens. Mais cela annonce aussi l’Église à venir, communauté de communautés marquées par la diversité des ethnies, des langues et des cultures.

Parfois, quand je pense au mot « Église », je pense à ma paroisse, peut-être au Pape à Rome. Mais ce mot recouvre une réalité beaucoup plus riche : des centaines de millions de personnes partout dans le monde partagent la même foi au Christ et sont convaincus qu’il leur donne accès à la vie en abondance. Dans mon confinement, ça me fait du bien de penser que je fais partie de ce peuple immense et varié. Je ne suis pas seul à prier Dieu au nom de son Fils, Jésus.

Abba, Père, je te rends grâce pour cette multitude de frères et de sœurs que tu me donnes en Jésus. Partout dans le monde, comme moi, ils luttent contre cette pandémie en cherchant lumière, consolation et force dans la même Parole et dans le même Esprit. Qu’au milieu de ce monde souffrant, ton Église soit une source d’espérance et chaleur fraternelle.

Amen.

mercredi 20 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 11, 20 janvier (mercredi de la deuxième semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. (Marc 3,1-2)

Marc continue en racontant que Jésus demande à l’assemblée s’il est permis de faire le bien un jour de sabbat. Personne n’ose répondre. Alors Jésus regarde les membres de l’assemblée avec colère, « navré de l’endurcissement de leurs cœurs. » Malgré leur refus, il guérit l’homme; les Pharisiens décident alors de le faire périr. L’opposition à Jésus se radicalise devant son insistance à manifester la miséricorde du Père.

Une main atrophiée, Jésus peut guérir cela. Mais devant un cœur endurci, il est impuissant car il respecte la liberté humaine. C’est pourquoi l’endurcissement du cœur est plus dangereux qu’un handicap, la maladie ou la faiblesse du grand âge. Le coronavirus peut m’atteindre dans mon corps, il ne faudrait pas qu’il m’atteigne au cœur en me rendant indifférent aux autres.

Abba, Père, sauve-moi de l’endurcissement du cœur. Ainsi, je serai ouvert à l’œuvre que tu veux accomplir en moi et à travers moi.  Je peux bien souffrir d’une « main atrophiée », quelle que soit la forme qu’elle prend dans ma vie. Mais ne permet pas que mon cœur s’endurcisse.

Amen.

mardi 19 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 10, 19 janvier (mardi de la deuxième semaine du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. (Marc 2,27)


Encore le scandale! Cette fois-ci, les disciples cueillent des épis en marchant afin de se nourrir. Mais c’est le sabbat (le samedi), et récolter n’est pas permis en ce jour consacré au repos. L’observance stricte du sabbat fait partie de l’identité juive. Jésus répond à ses adversaires dans une courte phrase lapidaire qui leur rappelle que la loi de Dieu n’est pas un absolu, qu’elle existe pour le bien de l’être humain.

O, la loi! J’en entends beaucoup parler ces jours-ci. Certains prétendent que le gouvernement n’a pas le droit de brimer leur liberté en édictant des règlements comme le couvre-feu. D’autres rappellent que « la loi, c’est la loi » et qu’il faut s’y soumettre à tout prix. Moi-même, je me sens parfois ambivalent. Peut-être dois-je me rappeler que ce qui compte, c’est le bien des autres; et qu’en temps de pandémie, le bien commun consiste d’abord en la protection de la vie.

Abba, Père, fais-moi comprendre que le monde ne gravite pas autour de moi. Je voudrais que mon acceptation des règlements gouvernementaux devienne un signe de mon amour pour mes frères et sœurs en humanité. Ce que dit Jésus du sabbat doit aussi se dire de moi : je suis fait pour les autres, et non pas les autres pour moi. Apprends-moi à accueillir cette règle de vie!

Amen.

lundi 18 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - jour 9, 18 janvier (lundi de la deuxième semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Jésus leur dit : "Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront." (Marc 2, 19-20)

Les Pharisiens sont encore scandalisés, cette fois-ci parce que les disciples de Jésus ne jeûnent pas deux fois par semaine, comme c’était la coutume chez les Juifs pieux de l’époque. Jésus profite de leur question pour les emmener vers un autre sujet plus important, celui de son identité. Dans l’Ancien Testament, l’Alliance entre Dieu et Israël était parfois comprise comme un mariage où Dieu tenait le rôle de l’époux et le peuple, celui de l’épouse. Jésus s’approprie le rôle de Dieu, annonçant qu’il vient lui-même renouveler l’Alliance. Mais ce renouveau ne s’accomplira que dans sa mort, lorsque l’Époux sera « enlevé » des invités à la noce.

Comme les premiers chrétiens, je suis partagé entre la joie de connaître le Christ ressuscité et la peine de son absence. Je crois qu’il reviendra dans la gloire à la fin des temps, mais en attendant, la vie est souvent pénible, comme durant ce confinement. Je suis obligé de jeûner malgré moi. Je dois jeûner de ma famille, de mes amis, de mes sorties et de mes habitudes. Comment tenir à la joie chrétienne au cœur de l’épreuve?

Abba, Père, donne-moi la confiance de ton Fils, Jésus. Il n’a pas douté de ton amour, malgré la contestation, le rejet, la trahison et la souffrance qu’il a connus. Il est venu rétablir ma relation avec toi, en scellant une Alliance nouvelle dans son corps et dans son sang. Il est l’époux fidèle qui ne m’abandonnera jamais. Pour cela, je te rends grâce.

Amen.

dimanche 17 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 8, 17 janvier (2e dimanche du temps ordinaire)

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : “Que cherchez-vous?” (Jean 1, 37)

Voilà les premiers mots de Jésus dans l’évangile de Jean : non pas une proclamation, ni un enseignement, mais une simple question qui ouvre le dialogue. Il se prendra de façon semblable avec la Samaritaine, avec le paralytique, avec l’aveugle-né. Il aime ouvrir un espace où l’autre peut s’exprimer, se questionner, cheminer. Cette première question de l’évangile est peut-être la plus importante : « Que cherchez-vous? »

Qu’est-ce que je cherche en ce temps de confinement? Les premières réponses qui me viennent à l’esprit sont évidentes : un vaccin, la normalité, un repas avec ma famille et mes amis… Mais pourquoi chercherais-je cela? Qu’y a-t-il en dessous de ces besoins? Quel désir profond m’habite véritablement?

Abba, Père, ce confinement me donne le temps de réfléchir sérieusement aux questions sérieuses : quel est le sens de ma vie, quelle différence puis-je faire dans ce monde, pourquoi aimer et être aimé? Donne-moi d’y penser vraiment et d’entrer en dialogue avec toi, un dialogue où tu me répondras par ta Parole écrite dans la Bible, et ton Esprit qui écrit dans mon cœur.

Amen.


samedi 16 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - jour 7, 16 janvier (samedi de la première semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)

 

« Les scribes du groupe des pharisiens, voyant que Jésus mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : “Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs!” » (Marc 2, 16)

Les pharisiens se targuaient de leur stricte observance de la loi. Ils se scandalisent de la proximité de Jésus avec des gens reconnus pour y manquer. Mais Jésus ne fait que manifester le souci de Dieu pour tous ses enfants de la terre. Son hospitalité libérale est un reflet de la miséricorde que Dieu veut offrir à chaque être humain, sans opérer de tri préalable.

En tant que disciple de Jésus, je suis l’objet de son hospitalité, il m’accueille chez lui. Mais il m’appelle aussi à être agent de cette hospitalité dans mon milieu. Comment, dans ce confinement, refléter l’hospitalité inconditionnelle de Jésus? Peut-être pourrais-je agrandir ma « bulle virtuelle » en donnant signe de vie à des personnes qui se sentent oubliées ou négligées par moi.

Abba, Père, aide-moi à surmonter ma tendance naturelle à me replier sur un petit groupe d’intimes qui me ressemblent. Je veux, comme Jésus, manifester ta généreuse hospitalité à ceux et celles qui se sentent parfois mis de côté. Apprends-moi à les accueillir autour de la table de mon cœur.

Amen.

vendredi 15 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 6, 15 janvier (vendredi de la première semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l'Évangile d'aujourd'hui m'appelle-t-il à vivre le confinement ? Je vous partage mon humble réflexion.) 


« Arrivent des gens qui amènent à Jésus un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.» (Marc 2, 3-4)

La popularité de Jésus grandit, au point où ça devient difficile de l’approcher. Pour un paralytique qui ne peut se déplacer, c’est impossible… à moins d’avoir des amis qui interviennent et quatre hommes forts qui n’ont pas peur de défoncer les murs pour arriver à leur but. Jésus admire leur foi et guérit le paralytique, tout en lui pardonnant ses péchés.

J’admire ces amis et ces hommes forts qui s’occupent du plus faible. Ils n’ont qu’une pensée, le bien de leur ami paralysé qui, seul, ne peut rien faire pour lui-même. J’admire leur créativité et leur détermination, leur esprit d’équipe et leur générosité. De même, j’admire les gens qui, dans le contexte de cette pandémie, trouvent des façons créatrices d’accompagner les pauvres, les malades et les esseulés.

Abba, Père, donne-moi la générosité et la créativité des amis de l’homme paralysé. Éveille en moi le désir d’aider ceux et celles qui souffrent de ce confinement encore plus que moi. Je peux au moins les porter vers toi dans ma prière quotidienne. Fais que ma prière se concrétise dans des gestes d’amitié et de solidarité

Amen.

jeudi 14 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - jour 5, 14 janvier (jeudi de la première semaine du temps ordinaire)

(Comment l'Évangile d'aujourd'hui m'appelle-t-il à vivre le confinement ? Je vous partage mon humble réflexion.) 


« Un lépreux vint auprès de Jésus; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit ‘Si tu le veux, tu peux me purifier.’ Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : ‘Je le veux, sois purifié.’ » (Marc 1, 40-41)

À l’époque de Jésus, une personne qui souffrait de lèpre était marginalisée, coupée des rapports sociaux, exclue de la communauté humaine. En plus de souffrir physiquement, elle était privée de chaleur humaine, d’affection et d’intimité. Le lépreux de ce récit ose s’approcher de Jésus et Jésus ose s’approcher de lui. La proximité du maître purifie le lépreux, le guérit dans toutes les dimensions de son être.

Le confinement me fait découvrir ce que veut dire être obligé de garder mes distances, être coupé de ceux que j’aime, être privé d’affection. Je comprends mieux la profonde souffrance du lépreux. Peut-être le confinement m’aidera-t-il aussi à grandir en solidarité avec tous les marginalisé et les laissés pour compte : sans-abris, pauvres, réfugiés, exilés, ex-prisonniers… la liste est longue.

Abba, Père, je voudrais être comme Jésus : saisi de compassion devant la souffrance des autres, attentif à leurs besoins plus profonds, ouverts au contact avec eux. Je voudrais moi aussi me tendre vers eux, étirer les bras pour les accueillir, ouvrir la main pour me donner. Donne-moi ton Esprit de compassion et de générosité.

Amen.

mercredi 13 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - jour 4, 13 janvier (mercredi de la première semaine du temps ordinaire)

(Comment l'Évangile d'aujourd'hui m'appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous partage mon humble réflexion.) 

« La belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre… Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. » (Marc 1, 30-31)

Le premier miracle raconté par Marc, c’est un exorcisme. La guérison physique de la belle-mère de Simon est le deuxième. Jésus libère les personnes aux prises avec les maladies et de l’âme et du corps. Il manifeste ainsi sa domination sur les puissances du mal, sur tout ce qui empêche l’être humain de vivre pleinement. En réponse à sa guérison, la belle-mère de Simon se met au service des autres. Sa santé recouverte, elle imite Jésus en aimant son prochain.

La pandémie nous rend tous et toutes malades à divers degrés. Je n’ai peut-être pas attrapé le virus, mais je souffre des conséquences de sa propagation dans notre monde : relations appauvries, travail pénible, anxiété et isolation mènent au découragement, même à la déprime. Les travailleurs de la santé – bénis soient-ils – se consacrent à nous libérer de la maladie physique, mais qui me libérera de la maladie de l’âme que cause ce confinement?

Abba, Père, moi aussi, j’ai besoin de guérison. Ouvre mon cœur à ton Esprit, la « main » de Jésus qui s’étend vers moi pour me toucher et me libérer. Restaure en moi la paix et l’assurance afin que je puisse, comme la belle-mère de Simon, me mettre joyeusement au service des autres. Amen.

Amen.


mardi 12 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 3, 12 janvier (Sainte Marguerite Bourgeoys)

(Comment l'Évangile d'aujourd'hui m'appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous partage mon humble réflexion.) 


« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » (Jean 15, 11)

Pourquoi le Verbe éternel est-il venu dans notre monde en embrassant notre vulnérabilité? Pourquoi nous a-t-il enseigné le chemin de la Vie? Pourquoi est-il mort si douloureusement sur la Croix? Pour une seule raison : afin que nous soyons remplis de joie, et que cette joie soit parfaite. Mais pas de n’importe quelle joie : de sa joie à lui, la sienne. Dans les phrases qui précèdent et qui suivent le verset cité, il explique comment accéder à sa joie : en demeurant dans son amour et en nous aimant les uns les autres.

Être joyeux durant ce confinement, ce n’est pas évident. Je peine à trouver des sources de joie les circonstances actuelles. Mais lorsque je ne trouve aucune joie en moi, Jésus me partage sa joie à lui. Il a évoqué cette joie parfaite le soir avant sa passion. Ne serait-ce pas un signe que la joie dont il parle n’a rien à voir avec les circonstances du moment? Elle jaillit plutôt de la conviction d’être aimé de toute éternité… et de la décision d’aimer à son tour.

Abba, Père, ouvre-moi à la joie de ton fils Jésus. Aide-moi à comprendre à quel point je suis aimé. Montre-moi comment répandre sur les autres l’amour dont Jésus me remplit. Malgré ce confinement – et tout autre obstacle dans ma vie – je connaîtrai une joie que le monde ne peut pas m’enlever, une joie parfaite. Amen.


lundi 11 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 2, 11 janvier (lundi de la première semaine du temps ordinaire)

(Comment l'Évangile de la messe d'aujourd'hui m'appelle-t-il à vivre le confinement chez nous? Je vous partage mon humble réflexion.) 

Jésus disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » … Aussitôt, laissant leurs filets, [Pierre et André] le suivirent. (Marc 1, 15,18)

Voici l’essentiel du message de Jésus, selon Marc : les temps sont mûrs pour que Dieu vienne régner dans nos cœurs et dans le monde, il suffit que nous l’accueillions. Pierre et André, Jacques et Jean l’ont cru, ils ont tout laissé pour marcher à sa suite.

Mais j’ai deux objections. Premièrement, ce temps de confinement ne me semble mûr pour rien, il me paraît plutôt dégueulasse. Je ne peux voir personne, je ne peux rien faire, même pas aller à l’Église prier un peu. Et deuxièmement, même si, comme les apôtres, ce confinement m’oblige à abandonner bien des choses, je n’ai pas le choix, ça m’est imposé. Eux, ils étaient libres.

Abba, Père, aide-moi à surmonter ces réactions négatives. Fais-moi comprendre que le temps n’est jamais propice en soi, que c’est moi, plutôt, qui dois le transformer en moment favorable. Apprends-moi à accepter librement les situations qui me sont imposées pour qu’elles deviennent des occasions de croissance et de renouveau. Ton règne vient aujourd’hui, je n’ai qu’à ouvrir mon cœur pour l’accueillir.


dimanche 10 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile -- Jour 1, 10 janvier (Baptême du Seigneur)

(Je vous partage une courte réflexion sur comment l'Évangile de la messe d'aujourd'hui m'appelle à vivre le confinement imposé au Québec.) 


« Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de Jean, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés... En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. » (Marc 1, 5.9)

L’évangéliste Marc raconte comment le peuple d’Israël répond d’un seul cœur à l’invitation de Jean-Baptiste de venir se faire baptiser. Jésus se joint à ce mouvement de façon discrète, sans attirer d’attention à lui-même. Il se mêle à la foule des pécheurs et accepte de se faire plonger dans l’eau, lui aussi. Il s’unit à ce peuple qui cherche à s’éloigner du mal sous toutes ses formes.

La solidarité que manifeste Jésus m’invite à être solidaire des autres en ce temps de confinement. Je fais partie d’un peuple qui cherche à s’éloigner du mal physique que représente le coronavirus. Cet effort n’est pas évident, et je peux être tenté de ne penser qu’à mon seul bien-être. L'Évangile m'invite à suivre Jésus en cherchant le bien commun, le bien que je partage avec les autres.

Abba, Père, aide-moi à voir dans ce confinement une occasion de contribuer au bien de mes frères et de mes soeurs en étant patient, persévérant et courageux. À l'exemple de ton Fils Jésus, rends-moi solidaire des autres.