(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de
sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. (Luc 2, 40)
Cette phrase éditoriale de Luc conclut le récit du voyage
que firent Joseph et Marie pour aller présenter leur nouveau-né, Jésus, au
Temple. En même temps, elle résume tout ce que nous savons de l’enfance du
Christ, soulignant que ce fut pour lui un temps de croissance physique,
psychologique et spirituelle.
Le confinement est-il un temps de croissance pour moi? Certes,
j’ai arrêté de grandir corporellement, ça fait bien des années. Pourtant, je
dois toujours prendre soin de mon corps et me garder en santé. Au point de vue psychologique,
je suis loin d’avoir atteint mon plein potentiel. En ce sens, la solitude et l’oisiveté
imposées par le confinement sont comme une école de vie qui me présente de
nouveaux espaces intérieurs à découvrir et à approfondir. Enfin, du point de
vue spirituel, en bouleversant mes habitudes, le confinement m’invite à
découvrir de nouvelles formes de prière, de célébration et de communion.
Abba, Père, tu veilles sur moi comme ton enfant chéri. Quel
que soit mon âge, tu veux me voir grandir et m’épanouir. Quel que soit le
contexte, tu désires que je vive en abondance. Que mon corps, mon cœur et mon
esprit se conjuguent dans une croissance perpétuelle qui ne cessera que dans l’ultime
rencontre de ton amour.
Amen.
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