(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La
mère de Jésus était là. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit :
« Ils n’ont pas de vin. » (Jean 2, 1.3)
Dans l’évangile de Jean, le premier miracle de Jésus n’est
pas une guérison, mais une transformation d’eau en vin. Le vin n’est pas
nécessaire pour survivre, mais il représente tout ce « plus » qui,
dans la vie, donne du piquant, de la chaleur, de la couleur. Marie reconnaît qu’il
ne suffit pas de survivre, il faut vivre, aussi.
Ce confinement m’oblige à mettre de côté tout ce « plus »
de la vie. En ce moment, je dois me contenter de survivre, et je trouve cela
pénible. Mais Jésus peut, encore aujourd’hui, transformer ce qui ne semble être
que de l’eau plate en source de joie, de vitalité et de dynamisme. Je dois
chercher à vivre profondément les choses toutes simples qui sont à la portée de
ma main.
Abba, Père, je ne veux pas simplement survivre, mais vivre
profondément. Au souci de Marie
correspond la compassion de ton Fils qui veut me faire goûter le vin riche de
ton Esprit vivifiant. Ouvre mon cœur pour qu’à mon tour je sois une source de
vie pour les autres.
Amen.
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