(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
La belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la
fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit
par la main et la fit lever. (Marc 1, 30-31)
La position couchée de la belle-mère de Simon représente tout
ce qui abat et opprime l’humanité. Le verbe dont Marc se sert pour désigner sa
guérison – la fit se « lever » – est un des verbes qui servira à désigner
la résurrection de Jésus : il « s’est levé » d’entre les morts.
La position debout qui caractérise cette femme après sa guérison représente sa vitalité
retrouvée, son autonomie, sa capacité de s’engager dans la vie.
Ce confinement me jette à terre. Je suis porté à rester trop
longtemps couché, trop longtemps évaché sur le sofa ou dans ma grosse chaise.
Mon esprit semble abattu, opprimé. Mais Jésus veut me donner sa main pour me
relever, me remettre debout. Il veut souffler en moi son Esprit de vie et de
générosité pour que je reste bien lucide, engagé et actif au cœur de ce passage
difficile.
Abba, Père, merci pour ton fils Jésus qui vient à ma
rencontre pour me relever. Ne me permets pas de me complaire dans mon état
abattu. Au contraire, éveille en moi le goût de vivre déjà de la résurrection
de ton Fils en choisissant, ici et maintenant, de vivre pleinement.
Amen.
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