(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le
confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
C’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison. (Marc 6,17)
Comme beaucoup de tyrans, le roi Hérode se permettait tout. Jean
le Baptiste n’avait pourtant pas peur de le critiquer et de le dénoncer. Mais
Jean a subi le sort de tant d’autres militants pour la justice dans l’histoire
du monde : il s’est fait emprisonner, torturer et tuer. Il en ira de même
pour Jésus.
Parfois, je ressens ce confinement comme une prison. Peut-être
cette expérience pourra-t-elle faire grandir en moi la solidarité avec tant d’hommes
et de femmes qui, encore aujourd’hui, se font emprisonner à cause de leur
engagement pour la justice, la liberté et la paix.
Abba, Père, je te présente ces frères et ces sœurs qui, à
cause de leurs convictions et de leur souci pour le bien commun, sont jetés en
prison, maltraités, humiliés et même, parfois, tués. Mon confinement est peu de
chose comparé à ce qu’ils endurent pour la cause du Royaume de justice, de paix
et de joie. Que ma prière leur apporte un peu de réconfort et d’espérance.
Amen.
Amen!
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