(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de
lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » (Marc 3,
21)
« Les gens de chez lui, » ce sont des membres de la
famille élargie de Jésus et de son village. De quoi ont-ils appris qui cause
leur réaction? Ils sont conscients de sa popularité fulgurante, mais aussi du radicalisme
de son enseignement et de ses controverses avec les chefs religieux. Leur propre
réputation est en jeu. Ils ne le comprennent pas du tout. Ils tentent donc de
le ramener au village natal, de force s’il le faut. Pauvre Jésus! Il rencontre
de l’opposition de toute part, même des siens.
Comme je suis chanceux d’appartenir à une famille qui m’aime
et m’appuie. Ce n’est pas tout le monde qui connaît cette chance. Les tensions qu’entraîne
le confinement peut contribuer à envenimer des relations déjà fragiles. Le
sentiment de ne pas être compris et d’être rejeté par nos proches peut alors
grandir et nous plonger dans une solitude encore plus grande. Où Jésus trouvait-il
la force d’endurer un tel rejet? Dans sa relation avec le Père.
Abba, Père, je te rends grâce pour ma famille et mes amis. Ils
sont une vraie bénédiction pour moi en ce temps de confinement. Mais je pense à
ces nombreuses personnes qui se retrouvent encore plus isolées à cause des
ruptures relationnelles provoquées par le confinement. Je te les présente pour
que tu les consoles, les éclaires et leur donnes espérance, même dans leur solitude.
Amen.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire