(Comment l'Évangile d'aujourd'hui m'appelle-t-il à vivre le
confinement? Je vous partage mon humble réflexion.)
« La belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la
fièvre… Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la
quitta, et elle les servait. » (Marc 1, 30-31)
Le premier miracle raconté par Marc, c’est un exorcisme. La
guérison physique de la belle-mère de Simon est le deuxième. Jésus libère les
personnes aux prises avec les maladies et de l’âme et du corps. Il manifeste
ainsi sa domination sur les puissances du mal, sur tout ce qui empêche l’être humain
de vivre pleinement. En réponse à sa guérison, la belle-mère de Simon se met au
service des autres. Sa santé recouverte, elle imite Jésus en aimant son
prochain.
La pandémie nous rend tous et toutes malades à divers degrés.
Je n’ai peut-être pas attrapé le virus, mais je souffre des conséquences de sa
propagation dans notre monde : relations appauvries, travail pénible,
anxiété et isolation mènent au découragement, même à la déprime. Les
travailleurs de la santé – bénis soient-ils – se consacrent à nous libérer de
la maladie physique, mais qui me libérera de la maladie de l’âme que cause ce
confinement?
Abba, Père, moi aussi, j’ai besoin de guérison. Ouvre mon cœur
à ton Esprit, la « main » de Jésus qui s’étend vers moi pour me toucher et
me libérer. Restaure en moi la paix et l’assurance afin que je puisse, comme la
belle-mère de Simon, me mettre joyeusement au service des autres. Amen.
Amen.
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