(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme,
et non pas l’homme pour le sabbat. (Marc 2,27)
Encore le scandale! Cette fois-ci, les disciples cueillent
des épis en marchant afin de se nourrir. Mais c’est le sabbat (le samedi), et récolter
n’est pas permis en ce jour consacré au repos. L’observance stricte du sabbat
fait partie de l’identité juive. Jésus répond à ses adversaires dans une courte
phrase lapidaire qui leur rappelle que la loi de Dieu n’est pas un absolu,
qu’elle existe pour le bien de l’être humain.
O, la loi! J’en entends beaucoup parler ces jours-ci.
Certains prétendent que le gouvernement n’a pas le droit de brimer leur liberté
en édictant des règlements comme le couvre-feu. D’autres rappellent que « la
loi, c’est la loi » et qu’il faut s’y soumettre à tout prix. Moi-même, je me
sens parfois ambivalent. Peut-être dois-je me
rappeler que ce qui compte, c’est le bien des autres; et qu’en temps de
pandémie, le bien commun consiste d’abord en la protection de la vie.
Abba, Père, fais-moi comprendre que le monde ne gravite pas
autour de moi. Je voudrais que mon acceptation des règlements gouvernementaux devienne
un signe de mon amour pour mes frères et sœurs en humanité. Ce
que dit Jésus du sabbat doit aussi se dire de moi : je suis fait pour les
autres, et non pas les autres pour moi. Apprends-moi à accueillir cette règle de vie!
Amen.
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