(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
Jésus se retira avec ses disciples près de la mer. Une
grande multitude de gens, venus de la Galilée, suivirent Jésus. De Judée, de
Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent
aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il
faisait. (Marc 3, 7-8)
L’expression « suivre Jésus » pourrait se traduire
« devenir ses disciples ». Marc souligne que ces nombreux disciples
viennent de diverses régions du Moyen-Orient, autant païennes que juives. C’est
dire l’impact de la parole et de l’action de Jésus sur les gens. Mais cela annonce
aussi l’Église à venir, communauté de communautés marquées par la diversité des
ethnies, des langues et des cultures.
Parfois, quand je pense au mot « Église », je
pense à ma paroisse, peut-être au Pape à Rome. Mais ce mot recouvre une réalité
beaucoup plus riche : des centaines de millions de personnes partout dans
le monde partagent la même foi au Christ et sont convaincus qu’il leur donne
accès à la vie en abondance. Dans mon confinement, ça me fait du bien de penser
que je fais partie de ce peuple immense et varié. Je ne suis pas seul à prier
Dieu au nom de son Fils, Jésus.
Abba, Père, je te rends grâce pour cette multitude de frères
et de sœurs que tu me donnes en Jésus. Partout dans le monde, comme moi, ils
luttent contre cette pandémie en cherchant lumière, consolation et force dans la
même Parole et dans le même Esprit. Qu’au milieu de ce monde souffrant, ton
Église soit une source d’espérance et chaleur fraternelle.
Amen.
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