(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le
confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.)
Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un
homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin
de pouvoir l’accuser. (Marc 3,1-2)
Marc continue en racontant que Jésus demande à l’assemblée s’il
est permis de faire le bien un jour de sabbat. Personne n’ose répondre. Alors Jésus
regarde les membres de l’assemblée avec colère, « navré de l’endurcissement
de leurs cœurs. » Malgré leur refus, il guérit l’homme; les Pharisiens décident
alors de le faire périr. L’opposition à Jésus se radicalise devant son insistance
à manifester la miséricorde du Père.
Une main atrophiée, Jésus peut guérir cela. Mais devant un cœur
endurci, il est impuissant car il respecte la liberté humaine. C’est pourquoi l’endurcissement
du cœur est plus dangereux qu’un handicap, la maladie ou la faiblesse du grand
âge. Le coronavirus peut m’atteindre dans mon corps, il ne faudrait pas qu’il m’atteigne
au cœur en me rendant indifférent aux autres.
Abba, Père, sauve-moi de l’endurcissement du cœur. Ainsi, je
serai ouvert à l’œuvre que tu veux accomplir en moi et à travers moi. Je peux bien souffrir d’une « main
atrophiée », quelle que soit la forme qu’elle prend dans ma vie. Mais ne
permet pas que mon cœur s’endurcisse.
Amen.
Merci Mgr.Durocher
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