mercredi 20 janvier 2021

Le confinement et l'Évangile - Jour 11, 20 janvier (mercredi de la deuxième semaine du temps ordinaire)

 

(Comment l’Évangile d’aujourd’hui m’appelle-t-il à vivre le confinement? Je vous fais part de mon humble réflexion.) 


Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. (Marc 3,1-2)

Marc continue en racontant que Jésus demande à l’assemblée s’il est permis de faire le bien un jour de sabbat. Personne n’ose répondre. Alors Jésus regarde les membres de l’assemblée avec colère, « navré de l’endurcissement de leurs cœurs. » Malgré leur refus, il guérit l’homme; les Pharisiens décident alors de le faire périr. L’opposition à Jésus se radicalise devant son insistance à manifester la miséricorde du Père.

Une main atrophiée, Jésus peut guérir cela. Mais devant un cœur endurci, il est impuissant car il respecte la liberté humaine. C’est pourquoi l’endurcissement du cœur est plus dangereux qu’un handicap, la maladie ou la faiblesse du grand âge. Le coronavirus peut m’atteindre dans mon corps, il ne faudrait pas qu’il m’atteigne au cœur en me rendant indifférent aux autres.

Abba, Père, sauve-moi de l’endurcissement du cœur. Ainsi, je serai ouvert à l’œuvre que tu veux accomplir en moi et à travers moi.  Je peux bien souffrir d’une « main atrophiée », quelle que soit la forme qu’elle prend dans ma vie. Mais ne permet pas que mon cœur s’endurcisse.

Amen.

1 commentaire: